- Retrouvez Raphaël Say en exclusivité dans Normal Magazine n°7 -
INTERVIEW EXCLUSIVE
Comment en es-tu venu à être modèle ?
A l’origine, je suis danseur. Il y à 4 ans, à la sortie d’un casting, on est venu m’aborder pour me proposer d’intégrer une agence.
Le type de photographie que tu aimes faire ?
J’aime raconter des histoires, jouer des personnages, comme une pièce de théâtre. La photo d’art scénographiée autant que la photo de mode pure me plaisent et me ressemblent du moment où j’arrive à m’exprimer.
La faute de goût ultime, pour toi, c’est quoi ?
Le rose et le rouge ensemble ! FASHION POLICE (Rires !)
Un lieu pour boire un verre ? Avec qui ?
J’adore aller boire un Virgin Coca-Cola Zéro avec ma Stefanie Renoma au Renoma café. On s’y sent tellement bien, autant pour rigoler que pour un rendez-vous boulot.
Le lieu le plus photogénique pour toi ?
J’ai shooté dernièrement dans une vieille ferme abandonnée perdue en Italie, l’atmosphère était incroyable, la lumière, un tout !
Un lieu jamais visité qui t’attire ?
J’aimerai beaucoup aller faire un shooting vers les glaciers, j’adore les pays froids.
Quel est ton rapport au corps et avec ton corps ?
J’aime me servir de mon corps comme un instrument, comme un musicien pourrait jouer de la guitare. C’est surement dû à la danse ! J’adore exploiter les courbes, défier la gravité… Je bouge beaucoup et j’essaye tout un tas de choses avec mon corps quand je shoot ou même dans ma vie, et je suis sans cesse étonné des possibilités infinies quand on commence à le connaitre.
Es-tu exigeant avec ton corps ?
Je le suis terriblement ! Je ne cherche surtout pas la perfection car ça m’ennui profondément, mais je veux pouvoir m’en servir comme bon me semble et pour cela il faut une certaine rigueur.
Ce qui te comble de bonheur ?
De pouvoir créer, d’être libre, d’être inspiré et de donner vie à tout ça.
Ce qui t’énerve ?
D’avoir le sentiment d’être retenu ou bloqué par quelque chose ou quelqu’un.
Quels sont tes critères de beauté, tes canons esthétiques ?
Je n’en ai pas vraiment, ce qui me fait vibrer ce sont les émotions, l’intention que certaines personnes dégagent. Plus le livre est compliqué à lire plus cela me plait. Avoir un beau corps, de jolis cheveux c’est facile, et surtout avec Photoshop. Mais avoir quelque chose à dire et le faire comprendre sans parler, ça, ça ne se retouche pas !
Quelles sont les principales différences entre les modèles hommes et femmes dans l’approche photographique, lors d’un shooting ?
Je ne fais aucune différence, et j’en fais de moins en moins depuis que je travaille avec Stefanie Renoma, qui elle, carrément, casse les genres. Justement j’aime emmener les personnes vers une nouvelle esthétique qu’elles n’ont pas l’habitude de faire paraitre tout comme moi quand je shoot j’aime jouer avec les codes et les frontières.
Tes projets ?
Chaque nuit, chaque jours quelque chose de nouveau me passe par la tête !